| Laurent Gaudé, La porte des enfers, Actes Sud, 19,50€ | |
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Laurent Gaudé change de registre et met en scène la vengeance de Filippo Scalfaro, dont le fils a été tué d’une balle perdue dans les rues de Naples en 1980. Réflexion sur les deuils personnels, le roman bascule dans le fantastique, revisitant le mythe d’Orphée, lorsque s’entrouvre la porte des Enfers et que le père va rechercher son fils d’entre les morts. |
| Régis Jauffret, Lacrimosa, Gallimard, 16,50€ | |
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Régis Jauffret réinvente le roman épistolaire, figurant un échange avec l’au-delà. Le narrateur- écrivain s’adresse à Charlotte, qui vient de se pendre. Trop occupé à faire de sa vie matière à l’écrit, il est passé à côté de la détresse de son amante. L’auteur lira ce texte du 5 au 30 décembre au théâtre du Rond-Point. |
| Jean-Paul Dubois, Les accommodements raisonnables, L’Olivier, 21€ | |
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Sur fond d’élection présidentielle en France, et des années après Kennedy et moi, Jean-Paul Dubois repasse l’Atlantique. Il installe le héros de sa comédie à Hollywood. Paul Stern doit réécrire le scénario de son film pour un remake. Il espère surtout ainsi oublier la dépression d’Anna, son épouse, le remariage scandaleux de son père et ses propres échecs. |
| Christine Angot, Le marché des amants, Seuil, 19,90€ | |
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Christine Angot part de sa liaison avec le rappeur Doc Gynéco pour mener une réflexion sur la rencontre entre deux castes sociales, sur le racisme ordinaire, la distance indépassable entre Saint-Germain-des-Prés et la porte de la Chapelle. Avec une énergie plus extériorisée, elle bâtit un récit de la « mésalliance », à la limite du roman social. |
