Résumés

Retrouvez ici les résumés de certains livres.
Eric-Emmanuel Schmitt, Concerto à la mémoire d'un ange, Albin Michel, 18.00€
Couverture du livre Quel rapport entre une femme qui empoisonne ses maris successifs et un président de la République amoureux ? Quel lien entre un simple marin honnête et un escroc international vendant des bondieuseries usinées en Chine ? Par quel miracle, une image de sainte Rita, patronne des causes désespérées, devient-elle le guide mystérieux de leurs existences ? Tous ces héros ont eu la possibilité de se racheter, de préférer la lumière à l'ombre. À chacun, un jour, la rédemption a été offerte. Certains l’ont reçue, d’autres l’ont refusée, quelques uns ne se sont aperçus de rien.

Quatre histoires liées entre elles. Quatre histoires qui traversent l'ordinaire et l'extraordinaire de toute vie. Quatre histoires qui creusent cette question : sommes-nous libres ou subissonsnous un destin ? Pouvons-nous changer ?

Suivi du journal tenu par Eric-Emmanuel Schmitt durant l'écriture, Concerto à la mémoire d’un ange s’inscrit dans la lignée d’Odette Toulemonde et La Rêveuse d’Ostende.
Paul Auster, Invisible, Actes Sud, 22,50€
Couverture du livre New York, 1967 : un jeune aspirant poète rencontre un énigmatique mécène français et sa sulfureuse maîtresse. Un meurtre scelle bientôt, de New York à Paris, cette communauté de destins placés sous le double signe du désir charnel et de la quête éperdue de justice.
Superbe variation sur “l’ère du soupçon”, Invisible explore, sur plus de trois décennies, les méandres psychiques de protagonistes immergés dans des relations complexes et tourmentées. Le vertigineux kaléidoscope du roman met en perspective changeante les séductions multiformes d’un récit dont le motif central ne cesse de se déplacer. On se délecte des tribulations du jeune Américain naïf et idéaliste confronté au secret et aux interdits, tout autant qu’on admire l’exercice de haute voltige qu’accomplit ce très singulier roman de formation. Au sommet de son art narratif, Paul Auster interroge les ressorts mêmes de la fiction, au fil d’une fascinante réflexion sur le thème de la disparition et de la fuite.
Didier Daeninckx, Rue des Degrés, Verdier, 13,50€
Couverture du livre La littérature est une arme. Qui la sert prend parfois le risque majeur : celui de perdre la vie. Dans la nouvelle qui ouvre le recueil, « La couleur du noir », la fiction – sous la forme d’un manuscrit – met en jeu une page d’histoire peu connue, l’insurrection malgache de 1947, et dévoile du même coup l’ampleur d’une machinerie meurtrière.
Le passé n’est jamais qu’un présent réactualisé. Une image – matérielle, ou conservée dans une mémoire individuelle –, un souvenir qu’on croyait oublié suffisent pour changer la façon dont on prend part au monde, dont on décide d’un acte, d’une posture face à un événement, ou de la manière dont on engage son destin.
Voilà, à travers ces récits brefs, les situations que parcourt le regard de Daeninckx, rebondissant, de façon à la fois résolue et inquiète, entre la pose du révolutionnaire et celle du poète – pour reprendre les mots de Francis Ponge dont il se réclame.
Dominique Bona, Clara Malraux "Nous avons été deux", Grasset, 20.90€
Couverture du livre Lorsque Clara Goldschmidt, née en 1897 à Paris, rencontre André Malraux, elle a 24 ans, une enfance heureuse à Auteuil, de l’argent, une famille juive-allemande cultivée, cosmopolite. Lui a 19 ans, une famille dont il ne dit rien, une allure de « petit rapace hérissé à l’œil magnifique » selon Mauriac, il a tout lu et peu vécu. Le nouveau livre de Dominique Bona raconte la vie passionnée et tumultueuse d’une femme, dans le miroir d’une grande histoire d’amour. Quand Clara dit longtemps « Nous », André Malraux lui répond surtout « Je ». Ils furent deux, en effet, au Cambodge et à Angkor lorsque le futur auteur de La voie royale, mué en voleur de statues khmères, écope de trois mois de prison ferme et que Clara bataille à ses côtés pour obtenir sa libération. Deux en Afghanistan, en Iran, au Cachemire, au Japon, à New York, partout où ce couple indissociable dirige ses pas ; puis trois à la naissance de Florence Malraux, juste avant le prix Goncourt obtenu en 1933 pour La Condition humaine. Deux aussi dans les engagements politiques de l’avant-guerre, en URSS, en Espagne où Clara aide Malraux à relever le magnifique défi de l’escadrille Espana. Viennent les dissensions et la solitude, et la souffrance pour une femme courageuse qui pourrait confesser, telle l’héroïne de son roman Grisélidis : « Vous n’avez pas le droit de m’abandonner puisque vous êtes irremplaçable ». En 1937, Malraux et Clara divergent politiquement, et au privé l’écrivain tombe amoureux de la belle Josette Clotis. Résistante dès 1941, fidèle d’un cercle d’intellectuels parmi lesquels Edgar Morin ou François Fejtö, Clara traverse difficilement la guerre en juive clandestine, sa fille au plus près d’elle, alors que Malraux observe les choses à distance, avant de faire sa métamorphose sous les traits gaullistes du colonel Berger. Le couple divorce en 1947. Elle, révoltée, généreuse, militante, prête à tous les combats, dont celui de la guerre d’Algérie. Lui, ministre de De Gaulle, chargé des affaires culturelles en 1958, inquiétante figure repliée dans les songes de grandeur, écoutant Les Voix du silence plutôt que les cris des torturés d’Alger. Clara, découvrant la civilisation du Kibboutz, retrouve ses racines en Israël. André, crépusculaire, chez Louise de Vilmorin, devient le seigneur de ces Chênes qu’on abat. Il meurt en 1976, elle en 1982, sans avoir jamais cessé de porter le nom de l’homme qu’elle a aimé « contre vents et marées ».
Harlan Coben, Sans laisser d'adresse, Belfond, 21,50 €€
Couverture du livre De Paris à New York en passant par Londres et la Nouvelle-Angleterre, entre services secrets, réseaux terroristes et scientifiques corrompus, une machination infernale orchestrée par un Harlan Coben au sommet de son art.

Ancien sportif reconverti dans les relations publiques, Myron tombe des nues quand il reçoit l'appel de Terese, dont il est sans nouvelles depuis sept ans.
« Rejoins-moi. Fais vite... »

À peine arrivé à Paris, le cauchemar commence...

Qui en veut à la vie de Terese ? Quels secrets lui a-t-elle cachés ? Pourquoi le Mossad, Interpol et la CIA les traquent-ils sans relâche ?

Enlèvements, manipulations génétiques, meurtres, menace islamiste, complots internationaux... Un suspense au coeur d'une actualité brûlante, par le maître de vos nuits blanches.
Laurent Binet, HHhH, Grasset, 20.90€
Couverture du livre Prix Goncourt du premier roman

Deux parachutistes tchécoslovaques envoyés par Londres sont chargés d’assassiner Reinhard Heydrich, chef de la Gestapo, chef des services secrets nazis, planificateur de la solution finale, protecteur de Bohème-Moravie, surnommé « le bourreau », « la bête blonde », « l’homme le plus dangereux du IIIe Reich ». Après des mois de préparation, il est finalement abattu dans sa Mercedes. Il s’ensuit une folle traque qui se termine dans une église du centre de Prague. HHhH est un acronyme inventé par les SS qui signifie en allemand : « le cerveau d’Himmler s’appelle Heydrich » (Himmlers Hirn heisst Heydrich). L’essentiel de l’histoire se situe entre 1938 et 1942. Le récit est structuré comme un entonnoir : des chapitres courts relatent différents épisodes en divers lieux et à diverses époques, qui tous convergent vers Prague où s’est déroulé l’attentat. Tous les personnages de ce livre ont réellement existé ou existent encore. L’auteur a rapporté les faits le plus fidèlement possible mais a dû résister à la tentation de romancer. Comment raconter l’Histoire ? Cette question conduit parfois l’auteur à se mettre en scène pour rendre compte de ses conditions d’écriture, de ses recherches, de ses hésitations. La vérité historique se révèle à la fois une obsession névrotique et une quête sans fin
Florence Aubenas, Le Quai de Ouistreham, L'Olivier, 19€
Couverture du livre « La crise. On ne parlait que de ça, mais sans savoir réellement qu’en dire, ni comment en prendre la mesure. Tout donnait l’impression d’un monde en train de s’écrouler. Et pourtant, autour de nous, les choses semblaient toujours à leur place. J’ai décidé de partir dans une ville française où je n’ai aucune attache, pour chercher anonymement du travail… J’ai loué une chambre meublée.

Je ne suis revenue chez moi que deux fois, en coup de vent : j’avais trop à faire là-bas. J’ai conservé mon identité, mon nom, mes papiers, et je me suis inscrite au chômage avec un baccalauréat pour seul bagage. Je suis devenue blonde. Je n’ai plus quitté mes lunettes. Je n’ai touché aucune allocation. Il était convenu que je m’arrêterais le jour où ma recherche aboutirait, c’est-à-dire celui où je décrocherais un CDI. Ce livre raconte ma quête, qui a duré presque six mois, de février à juillet 2009.

J’ai gardé ma chambre meublée. J’y suis retournée cet hiver écrire ce livre. »
Franz-Olivier Giesbert, Un très grand amour, Gallimard , 17,50€
Couverture du livre Sur son lit de souffrances, quelques semaines avant de mourir, maman m'avait mis en garde :
« Qu'est-ce que c'est bête, un homme.
– Je ne comprends pas.
– C'est bête, égoïste et pas fiable. Antoine, promets-moi de ne jamais te comporter comme un homme. »
Je me souviens que j'avais hoché la tête. Encore une promesse que je n'ai pas tenue. Je suis toujours resté à l'affût. Même quand j'étais heureux en ménage, ce qui fut souvent le cas, je continuais à rechercher le très grand amour, celui qui, selon Spinoza, constitue un « accroissement de nous-même ».
C'est exactement la sensation que j'éprouvais en observant la jeune fille aux cheveux d'or. Je m'accroissais. Je m'élevais aussi.
Patricia Macdonald, Une mère sous influence, Albin Michel, 19.90€
Couverture du livre Lorsque Morgan arrive dans une petite ville balnéaire de West Briar, en Nouvelle Angleterre, elle est impatiente d’assister au baptême du fils de Claire, sa plus vieille amie, récemment mariée. Mais celle-ci, fragilisée par son accouchement, donne des signes de dépression inquiétants. Quelques jours après la cérémonie, Morgan reçoit un appel désespéré de Claire. Un crime effroyable a été commis. Et elle vient de l’avouer…
Claire est-elle devenue folle ? Est-elle une redoutable criminelle ou une femme manipulée ?
Ken Follett, Un monde sans fin , LGF, 11,50 €
Couverture du livre En 1327, quatre enfants sont les témoins d’une poursuite meurtrière dans les bois : un chevalier tue deux soldats au service de la reine, avant d’enfouir dans le sol une lettre mystérieuse, dont le secret pourrait bien mettre en danger la couronne d’Angleterre. Ce jour lie leurs destins à jamais… Les quatre jeunes héros connaîtront chacun une vie exceptionnelle et tourmentée. Gwenda, voleuse espiègle, poursuivra un amour impossible ; Caris, libre et passionnée, qui rêve d’être médecin, devra défier l’autorité de l’Église, et renoncer à celui qu’elle aime ; Merthin deviendra un constructeur de génie, mais, ne pouvant épouser celle qu’il a toujours désirée, rejoindra l’Italie pour accomplir son destin d’architecte ; Ralph – son jeune frère dévoré par l’ambition – deviendra un noble corrompu, prêt à tout pour satisfaire sa soif de pouvoir et de vengeance.
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