Résumés

Retrouvez ici les résumés de certains livres.
Eliette Abécassis, Sépharade, Albin Michel, 22.00€
Couverture du livre Peut-on échapper à son destin ? A celui qu’on choisit pour vous ? se demande Esther Vital. Juive marocaine née à Strasbourg, écrasée par le poids de la tradition et de la famille, mais aussi déchirée par la nostalgie des paradis abandonnés - l’Espagne de Cordoue à Tolède, le Maroc, de Mogador à Fès -, Esther tente de savoir qui elle est, dans l’illusion de la liberté. Lorsqu’elle choisit l’amour comme évasion, tout ce à quoi elle pensait avoir échappé la rattrape. La veille de son mariage, vêtue de la robe pourpre des promises sépharades, Esther découvre les maléfices du mauvais oeil, et le terrible secret qui la marque… A travers cette quête des origines, Eliette Abécassis explore avec émotion et érudition l’histoire des juifs marocains, depuis l’Inquisition jusqu’à l’époque contemporaine, leurs rivalités, leur culture et leurs croyances. Voici le grand roman du monde sépharade.
Alain Finkielkraut, Un coeur intelligent, Editions Stock, 20,00 €
Couverture du livre « Le roi Salomon suppliait l’Éternel de lui accorder “un cœur intelligent”.
Au sortir d’un siècle ravagé par les méfaits conjoints de l’efficacité technologique et de la ferveur idéologique, cette prière a gardé toute sa valeur.
Dieu cependant se tait. Il nous regarde peut-être, mais Il ne nous répond pas, Il ne sort pas de son quant-à-soi, Il n’intervient pas dans nos affaires. Il nous abandonne à nous-mêmes. Ce n’est ni à Lui ni à l’Histoire, délégitimée par un siècle d’horreurs commises en son nom, que nous pouvons adresser notre requête avec quelque chance de succès, c’est à la littérature. Sans elle, la grâce d’un cœur intelligent nous serait à jamais inaccessible. Et nous connaîtrions peut-être les lois de la vie, mais non sa jurisprudence. »

Tel est le postulat d’Alain Finkielkraut. Pour s’interroger sur les rapports de l’homme avec ce qui l’entoure, il a choisi neuf livres : La Plaisanterie de Milan Kundera, Tout passe de Vassili Grossman, l’ Histoire d’un Allemand de Sebastian Haffner, Le Premier Homme d’Albert Camus, La Tache de Philip Roth, Lord Jim de Joseph Conrad, les Carnets du sous-sol de Fédor Dostoïevski, Washington Square de Henry James, Le Festin de Babette de Karen Blixen.
Pour sa nouvelle grande œuvre personnelle depuis L’Imparfait du présent (Gallimard, 2002), Alain Finkielkraut nous redit combien, par essence, la littérature est essentielle au déchiffrement des énigmes du monde. Combien elle demeure le meilleur rempart contre les idées reçues et les certitudes. Combien les écrivains et leurs œuvres modifient nos existences, façonnent nos vies, réorganisent notre perception des êtres, des valeurs, du présent ou de l’avenir.
Erik Orsenna , Et si on dansait ?, Stock, 14.50€
Couverture du livre Après La grammaire est une chanson douce, après Les Chevaliers du Subjonctif, après La révolte des accents, Erik Orsenna poursuit les aventures grammaticales de son héroïne Jeanne et de son frère Tom. Ou comment vont-ils découvrir cette fois l’art de ponctuer leur vie…
Jeanne a seize ans désormais. Depuis les débuts de son exploration de la grammaire, elle a grandi et s’est enhardie. Elle est aujourd’hui à la tête d’un commerce illicite : elle rédige et monnaye les devoirs des élèves de l’île. De fil en aiguille, elle va devenir le nègre des hommes politiques et rédiger leurs discours. C’est à cette occasion, l’élargissement de sa clientèle au monde politique, que l’importance de la ponctuation lui saute aux yeux, ou plutôt aux oreilles. Avec l’aide de Tom, son frère musicien, elle apprend les bases de la musique et du rythme pour parfaire les discours qu’elle écrit. Car qu’est-ce qu’un discours sinon une sorte de chanson où la musique, le ton, le rythme jouent un rôle aussi grand que les paroles ?
Jeanne va trouver à cette recherche un intérêt tout particulier. Car elle est tombée amoureuse. Et la ponctuation n’a-t-elle pas été inventée pour exprimer les sentiments, marquer le rythme du cœur, noter les nuances affectives ?
Alors comment ponctuer un texte ? Comment animer sa vie ? Et si, au lieu de la subir, on la dansait ?
Véronique Bès, Je ne sais pas mourir, Editions Gutenberg, 13,50€
Couverture du livre En 2003, atteinte pour la seconde fois d’un cancer, Véronique Bès subit une grave opération. La même année, elle perd son compagnon, l'amour de sa vie, terrassé par une crise cardiaque. Grâce à l’écriture, elle a appris à revivre. Ce récit est issu des lettres écrites à son amour disparu entremêlées de son journal d’hôpital. Je ne sais pas mourir est l’un des plus beaux récits épistolaires depuis Inconnu à cette adresse de Kressmann Taylor (éditions Autrement, 1999).

Patrick Poivre d'Arvor , Fragments d'une femme perdue, Grasset, 18.00€
Couverture du livre Cette femme « perdue » – pour elle-même ? Pour l’homme qui l’aime, et qu’elle ne cesse de quitter ? – est ce qu’on appelle une femme fatale : singulièrement belle, vénéneuse, fragile, cruelle, insaisissable… Ici, elle se prénomme Violette, comme l’illustre « Traviata » de Verdi. Et ceux qui prennent le risque de l’adorer sont en danger – après avoir été en extase. Faut-il alors plaindre Alexis, la victime qu’elle choisit dans ce roman ? Ou faut-il l’envier ?


Frédéric Beigbeder , Un roman français, Grasset, 18.00 €
Couverture du livre « C’est l’histoire d’une Emma Bovary des seventies, qui a reproduit lors de son divorce le silence de la génération précédente sur les malheurs des deux guerres. C’est l’histoire d’un homme devenu un jouisseur pour se venger d’être quitté, d’un père cynique parce que son cœur était brisé. C’est l’histoire d’un grand frère qui a tout fait pour ne pas ressembler à ses parents, et d’un cadet qui a tout fait pour ne pas ressembler à son grand frère. C’est l’histoire d’un garçon mélancolique parce qu’il a grandi dans un pays suicidé, élevé par des parents déprimés par l’échec de leur mariage. C’est l’histoire d’un pays qui a réussi à perdre deux guerres en faisant croire qu’il les avait gagnées, et ensuite à perdre son empire colonial en faisant comme si cela ne changeait rien à son importance. C’est l’histoire d’une humanité nouvelle, ou comment des catholiques monarchistes sont devenus des capitalistes mondialisés. Telle est la vie que j’ai vécue : un roman français. » F.B.
Simone Veil, Une vie, Le livre de poche, 7,50 €
Couverture du livre
Simone Veil accepte de se raconter à la première personne. Personnage au destin exceptionnel, elle est la femme politique dont la légitimité est la moins contestée, en France et à l’étranger ; son autobiographie est attendue depuis longtemps.
Elle s’y montre telle qu’elle est : libre, véhémente, sereine.
Marc Levy, Le premier jour, Robert Laffont, 21€
Couverture du livre Un étrange objet trouvé dans un volcan éteint va révolutionner tout ce que l'on croit savoir de la naissance du monde.
Il est astrophysicien, elle est archéologue. Ensemble, ils vont vivre une aventure qui va changer le cours de leur vie et de la nôtre.
Frédéric Lenoir, Socrate, Jésus, Bouddha, Fayard, 19€
Couverture du livre La crise que nous vivons n’est pas simplement économique et financière, mais aussi philosophique et spirituelle. Elle renvoie à des interrogations universelles : Qu’est ce qui rend l’être humain heureux ? Qu’est-ce qui peut être considéré comme un progrès véritable ? Quelles sont les conditions d’une vie sociale harmonieuse ?
Contre une vision purement matérialiste de l’homme et du monde, Socrate, Jésus et Bouddha sont trois maîtres de vie. Une vie qu’ils n’enferment jamais dans une conception close et dogmatique. Leur parole a traversé les siècles sans prendre une ride, et par-delà leurs divergences, ils s’accordent sur l’essentiel : l’existence humaine est précieuse et chacun, d’où qu’il vienne, est appelé à chercher la vérité, à se connaître dans sa profondeur, à devenir libre, à vivre en paix avec lui-même et avec les autres. Un message humaniste et spirituel, qui répond sans détour à la question essentielle : pourquoi je vis ?

Philosophe et directeur du Monde des religions, Frédéric Lenoir est aussi romancier et dramaturge. Il est notamment l’auteur ou le co-auteur de La Promesse de l’ange, de Code Da Vinci, l’enquête, de L’Oracle della Luna et de la pièce de théâtre Bonté divine ! Ses ouvrages sont traduits dans une vingtaine de langues.
Curd Ridel, Si j'étais grande... je serais maman, Bamboo, 9,95€
Couverture du livre Les mystères de la vie et les joies de la maternité vus par une petite fille à l’imagination débordante.

On dit que les petites filles ont l'instinct maternel poussé. L'héroïne de la série ne fait pas exception à la règle. On peut même dire qu'elle la pousse jusqu'à l'extrême. Haute comme trois pommes, elle a déjà une furieuse expérience du change de couche pratiqué sur son doudou lapin.
Régulièrement, elle prouve à ses parents médusés l'étendue de ses connaissances sur la puériculture et la procréation. Par ailleurs, elle a déjà commencé des exercices d'accouchement sans douleur. Des gags désarmants de tendresse !
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